Par David Bell, MBBS, PhD

Imaginez que les politiques de contrôle de toutes les futures  épidémies virales – de grippe, par exemple – soient dictées au monde entier par un groupe de bureaucrates de la santé non élus dans un pays ou un continent lointain ? Une répétition de ce qu’il s’est passé au cours des deux dernières années à chaque fois qu’il y a une mauvaise grippe – mais sans avoir un groupe de contrôle, comme la Suède ou la Tanzanie, démontrant une alternative moins nocive ? Bienvenue dans la COVID-19 Version ##, un avenir que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vise à réaliser grâce à un processus qui vient d’être accepté à Genève avec vos gouvernements.

La plupart des Occidentaux considéraient auparavant l’OMS comme un groupe de personnes bienveillantes et bienfaisantes basées à Genève (Suisse) et traitant des problèmes «des autres», quelque part où on en avait vraisemblablement besoin. Nous avions des démocraties qui s’occupaient de « nous », des gouvernements choisis par nous et tenus pour responsables vis-à-vis de nous, et nous n’avons jamais eu besoin de l’OMS. Mais c’était réconfortant de savoir que l’OMS était là, pour les autres.

Les deux dernières années auraient dû changer cette perception. L’OMS est l’un des principaux architectes de l’abrogation sans précédent des droits et libertés fondamentaux que nous supposions inviolables : se rencontrer, se saluer, apprendre, travailler et voyager. Elle a également encouragé une redistribution sans précédent de notre richesse à tous, y compris des plus pauvres que nous pensions que l’OMS protégeait, vers les plus riches, y compris ses principaux sponsors privés.

Ne se reposant pas sur ses lauriers, l’OMS négocie en ce moment un traité juridiquement contraignant avec nos gouvernements afin de renforcer sa capacité à répéter cette approche novatrice et dévastatrice de la gestion des pandémies. Ce traité confèrerait potentiellement à ses dirigeants le pouvoir d’exiger la fermeture de nos lieux de travail et de nos écoles, de restreindre l’accès à nos soins de santé, de nous empêcher de voyager ou de rencontrer nos amis et notre famille, ainsi que d’imposer des procédures médicales – le pouvoir de nous contrôler. Que ces négociations soient passées presque inaperçues en dit long sur l’état de nos sociétés, de nos médias, de nos systèmes juridiques et des dangers réels auxquels nous sommes confrontés. Bâtie sur les cendres de la coûteuse défaite du fascisme dans les années 1940, l’OMS était autrefois un bastion des soins de santé communautaire. Elle épouse désormais une approche technocratique et autoritaire, axée sur les produits pharmaceutiques. Autrefois financée uniquement par les pays, ses principaux bailleurs de fonds comprennent désormais des investisseurs ultra-riches actifs dans les produits de santé. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusé d’un passé peu flatteur, a épousé la pseudo-science de la vaccination de masse universelle dans son discours de clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé tenue le 29 novembre 2021, ignorant l’immunité naturelle, les jeunes et les individus  à faible risque. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer?

Bien que les pandémies puissent être une menace, l’épidémie actuelle de la COVID-19 utilisée pour justifier ce futur traité est associée au décès de infectées dans le monde, d’un âge moyen similaire à l’espérance de vie normale. La dernière pandémie à avoir provoqué une augmentation significative de la mortalité mondiale, la grippe espagnole, s’est produite il y a plus d’un siècle, avant l’avènement des antibiotiques pour traiter les infections secondaires et avant la «médecine moderne». Les décès  rapportés comme dus à la COVID-19 ne représentent qu’un dixième du nombre de décès causés par la grippe espagnole de 1918-1920 dans une population mondiale qui représentait un cinquième de celle .

La dévastation sociale associée à la pandémie de COVID-19, que l’OMS revendique comme une justification supplémentaire pour augmenter son pouvoir, résulte presque entièrement des politiques de « confinement » promues par l’OMS elle-même et ses partenaires. Parmi ceux-ci se trouve le Forum économique mondial, le club des méga-riches autoritaires de Davos, comprenant à nouveau les sponsors privés de l’OMS. Au-delà des rivages occidentaux, ces méfaits sont immenses:

  • 118 millions de personnes supplémentaires ont sombré dans la faim chronique, selon les estimations.
  • 140 millions d’enfants supplémentaires grandiront dans la pauvreté.
  • Plus de 60.000 enfants supplémentaires sont morts du paludisme en 2020 seulement.
  • Environ 200 millions d’enfants ne sont pas retournés à l’école.
  • Plus de 200.000 enfants sont morts à cause des confinements en 2020 rien qu’en Asie du Sud.
  • Des millions de filles ont été forcées de se marier.
  • Plus de 80 millions d’enfants ne sont pas vaccinés contre des maladies qui les tuent de manière significative.
  • L’Afrique a subi sa première grande récession depuis des décennies. Dans les pays pauvres, les récessions augmentent la mortalité, en particulier chez les enfants mais aussi dans le futur.

Nous devons tous décider si l’OMS et ses riches bailleurs de fonds sont les gardiens légitimes, appropriés ou fiables d’un tel pouvoir. Pourquoi une institution éloignée, qui n’est pas directement responsable devant le peuple, jouirait-elle d’un tel pouvoir sur lui ? La liste ci-dessus illustre où cela mène. Le pouvoir est enivrant, et faire partie du club house des super-riches ne l’est pas moins.

Ce n’est pas un cliché de dire que les générations précédentes se sont battues et sont mortes pour garantir nos libertés fondamentales, notre souveraineté et nos processus démocratiques. Elles l’ont fait tout récemment contre des régimes autoritaires qui prenaient prétexte de la santé publique pour imposer un contrôle totalitaire sur la vie quotidienne des citoyens. Elles n’avaient sûrement pas l’intention qu’une future bureaucratie de la santé publique et ses partenaires commerciaux réimposent de telles conditions à l’humanité.

Les droits de l’homme comptent. Les conflits d’intérêts et  la facilitation de l’avidité humaine nuisent au bien public. L’expérience actuelle de suppression de libertés durement acquises implique des conséquences désastreuses, et une fois que de telles libertés sont supprimées, elles sont rarement volontairement rendues. C’est pourquoi les démocraties constitutionnelles existent.

Notre réponse collective au processus qui a commencé à Genève la semaine dernière déterminera si nous enracinons la pauvreté, les inégalités et la mauvaise santé pendant des décennies à venir pour une «nouvelle normalité» qui profite à quelques individus riches et puissants. Ou si nous commençons le processus de regagner la liberté, la santé et la dignité auxquelles nous avons tous droit, par le simple droit de naissance.

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Source: PANDA Read the original article here: https://www.pandata.org